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GIROVAR : Gestion Intégrée de Résidus Organiques pour la Valorisation Agronomique à La Réunion (CIRAD Réunion)
Le projet Girovar, initié en 2011 par le CIRAD et achevé en 2014, visait à explorer collectivement les divers intérêts et contraintes (agronomiques, socio-économiques et environnementaux) d'une gestion intégrée des résidus organiques à l'échelle d’un territoire.
L’agriculture réunionnaise est très dépendante d'engrais chimiques importés. Nos agriculteurs sont pénalisés par la volatilité et la tendance à la hausse du prix de ces matières.
Parallèlement, nos modes de production et de consommation génèrent un volume croissant de déchets. Une grande majorité de ces résidus urbains, agricoles et industriels est mise en décharge à un coût financier et environnemental important. Or, certains de ces déchets ont un potentiel agronomique avéré : il s'agit par exemple d'effluents d’élevage (fumiers, litières, lisier), de déchets verts et de boues de station d'épuration mais aussi de coproduits de l'industrie agro-alimentaire comme les farines de sang ou les vinasses de distillerie. Tous sont mobilisables pour produire localement des engrais organiques efficaces. Le retour à la terre de ces matières est une idée simple, ancienne aux bénéfices potentiels multiples.
Nous pensons que ces problèmes de gestion relèvent d'abord d'un manque de connaissance réciproque entre les producteurs, transformateurs et utilisateurs potentiels de ces sous-produits. GIROVAR vise à explorer ensemble les divers intérêts et contraintes (agronomiques, socio-économiques et environnementaux) d'une gestion intégrée des résidus organiques à l'échelle d’un territoire.GIROVAR adopte une démarche participative s'appuyant sur l’ensemble des acteurs concernés : consommateurs, producteurs, transformateurs et gestionnaires de ces produits. Des représentants légitimes des différentes parties prenantes participent à une série d'ateliers en vue d'élaborer ensemble des solutions intégrées de recyclage valorisant ces produits sous forme d'amendements et d'engrais organiques. Ces scénarios sont alors évalués scientifiquement et améliorés de manière itérative.
La logique du projet
- Répondre à une demande agronomique et agricole
- Impliquer les parties prenantes
- Co-construire une représentation et des scénarios
- Consolider itérativement des scénarios par évaluation
L’ensemble des livrables du projet Girovar sont accessibles en ligne à travers la page suivante : http://www.tco.re/nos-competences/developpement-economique/projet-girovar.
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Réseau PRO : Création d'un réseau d'essais au champ pour l'étude de la valeur agronomique et des impacts environnementaux et sanitaires des Produits Résiduaires Organiques recyclés en agriculture
Aujourd’hui 330 millions de tonnes de produits résiduaires organiques (PRO) de diverses origines sont recyclés chaque année en agriculture pour leur valeur amendante et/ou fertilisante. Dans un contexte agro-environnemental et réglementaire favorable à leur recyclage agricole, cette pratique pourrait être la meilleure alternative au niveau environnemental, économique et énergétique à d’autres filières de traitement. Cependant, il reste nécessaire de définir précisément les conditions de l’utilisation de PRO en agriculture afin d’assurer un recyclage optimal de la matière organique apportée au sol et des éléments fertilisants, tout en maîtrisant les impacts environnementaux et sanitaires. Outre une bonne caractérisation analytique des PRO, ceci passe notamment par l’acquisition de données à court, moyen et long terme sur des essais de plein champ conduits dans divers contextes agro-pédo-climatiques et pour une large gamme de PRO. En outre, en vue de pouvoir comparer et exploiter conjointement les données acquises dans diverses situations, il convient d’harmoniser les méthodes employées sur les essais et au laboratoire.
Le projet de réseau PRO a ainsi pour enjeux de mettre en place la coordination en réseau des essais de plein champ étudiant les effets du recyclage agricole des PRO dans le but de connaître et prédire les effets des épandages de PRO dans une grande diversité de situations agro-pédo-climatiques et de PRO épandus.
Les résultats opérationnels du projet de réseau PRO sont : (i) l’inventaire et la synthèse (publiée) de l’existant sur les essais au champ étudiant le recyclage agricole des PRO et la caractérisation analytique des PRO au laboratoire ; (ii) la définition des méthodes de référence et l’harmonisation de celles employées au champ et au laboratoire (protocoles et modes opératoires) par grand type d’effets étudiés avec la rédaction d’un guide méthodologique exploitable par les professionnels pour la mise en place d’essais au champ par grands types de questions posées et pour la caractérisation analytique des PRO ; (iii) la mutualisation et la sauvegarde au niveau national dans deux bases de données (essais et caractéristiques analytiques des PRO) accessibles via une interface Web des données acquises sur les essais du réseau (passés, en cours et futurs), (iv) l’exploitation et le transfert des données mutualisées avec une analyse critique des résultats et des traitements statistiques sur les données par grands types d’effets, les tests des bases de données puis l’intégration des résultats dans les outils de gestion de la fertilisation, du statut organique des sols et d’évaluation des impacts environnementaux (AMG, AzoFert®, Azosystem et RegiFert™) et la contribution au développement d’outils d’aide à la décision du RMT Quasaprove, et, (v) des actions de communication (colloque, journées techniques) et de formation initiale et continue sur les acquis du projet à destination des acteurs majeurs de la filière de gestion des PRO (enseignement agricole, conseillers et techniciens agricoles, collectivités, agriculteurs, industriels).
Piloté par l’ACTA et l’UMR INRA-AgroParisTech EGC, ce projet s’appuie sur l’expertise scientifique et technique de : ACTA, Agro-Transfert-RT, APCA, ARAA, ARVALIS, CETIOM, Chambres d’agriculture (Ardennes, Drôme, Bretagne), CIRAD (Réunion), EPN Rambouillet, IFV, INRA (Arras, Rennes), INRA-AgroParisTech (EGC), ITAB, ITB, LDAR, PHALIPPOU-FRAYSSINET, SAS Laboratoire, SMRA Haut-Rhin (SMRA68), TERRIAL, TRAME, Veolia Environnement R&I, VetAgro Sup.
Ce projet a bénéficié du soutien financier du Ministère de l’Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt (CASDAR) et de l’ADEME.
Pour voir tous les résultats de ce projet, cliquez ici.
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